L’étrange expression PLM 2.0 est apparue il y a quelque temps sur les plaquettes des vendeurs, qui donnerait à penser que le PLM est une sorte d’application qui, au fur et à mesure de son versionnement, procure toujours plus de fonctionnalités. Quoi de plus naturel de considérer que le PLM 2.0 contient plus de choses que le PLM 1.0, en l’occurrence, et si j’ai bien compris la manipulation, des solutions facilitant la collaboration, du genre réseaux sociaux ou communautés d’intérêts…
Pour ma part, je préfère évoquer des niveaux de bonnes pratiques, un peu comme CMMI le propose.
Un premier niveau du PLM serait concentré autour de la gestion des modèles de conception, ce que l’on appelle classiquement la gestion de coffre.
Le deuxième niveau du PLM aborderait la problématique de la gestion de la configuration.
Un troisième niveau contiendrait la gestion de programmes.
Tiens, oui, je serais très intéressé par un modèle de pratiques sur le PLM, un PLM-CMMI…
Et vous ?
Journal PLM de Hervé Menga 
27 septembre 2010 à 16:04 |
John Stark a justement fait un modèle de maturité sur le PLM : voir son site à la rubrique PLM Status Review / PLM-CMM
Ce modèle donne à plusieurs niveaux (global entreprise, projet de développement produit et Système d’Information) le niveau de maturité PLM d’une entreprise
25 octobre 2010 à 13:44 |
Hervé, comme tu le sais , la gestion de programmes est un sujet qui me tient particulièrement à coeur pour avoir fait choisir récemment des solutions à 3 grands groupes mondiaux.
La gestion des programmes n’est pas dans l’orbite du PLM ou du moins dans son périmètre génétique. Cette structure de contrôle abrite une variétés de connexions de données qui échappe peu ou prou à ce que les éditeurs du PLM proposent.
Seules les entreprises dont l’ADN est centré sur un pur « environnement programmes » peuvent architecturer une gestion de programmes implicitement intégrée dans le PLM.
Pour les autres, le PLM suffit pour conduite la gestion du cycle de vie produits.
1 décembre 2010 à 11:21 |
Bonjour,
M’est avis que cette dénomination « 2.0 » fait directement référence à la spécification pour les services PLM proposée par l’Object Management Group (OMG).
Ainsi, si j’interprète correctement, cela signifierais que le service (ou plutôt le soft, vue que la norme a définitivement une approche logicielle) respecte la norme OMG PLM 2.0
Cela devrait pouvoir constituer un élément de réponse.
La spécification le OMG, pour information:
http://www.omg.org/spec/PLM/
La spécification en elle-même n’est pas des plus passionnante (elle n’est là que pour faciliter de futures échanges entre applications, sur le même principe que XML mais à un autre niveau d’abstraction…). En revanche, la structure proposée (il suffit de se contenter de lire les titres principaux) mérite à mon avis le détour, même si elle est très orientée CAD et fait par moment un peu figure d’usine à gaz…